31 mars 2008

Pourquoi dit-on que le chiffre 13 porte malheur ?


Dans la religion chrétienne, cette superstition vient du fait que Jésus et ses apôtres étaient treize à table, le soir de la Cène (mot grec signifiant repas, qui désigne chez les chrétiens le dernier repas du Christ). Ce soir-là, Judas, le treizième convive, trahit Jésus qui fut arrêté par les Romains. Le lendemain, un vendredi (le "Vendredi saint"), Jésus fut jugé et crucifié.
En France, la superstition liée au vendredi 13 vient également du vendredi 13 octobre 1307. Ce jour-là, tous les templiers de France sont arrêtés, sur ordre de Philippe le Bel. D’après la légende, le grand maître Jacques de Molay aurait proféré sur le bucher : "vous serez tous maudits, jusqu’à la treizième génération". Une succession de malheurs s’abattit ensuite sur la famille royale.Cette histoire fut popularisée par Maurice Druon dans son roman "Les Rois maudits".
De nos jours, cette superstition est encore très présente. Ainsi, dans les avions, il n’y a pas de rangée 13. Souvent, dans les ascenseurs il n’y a pas de treizième étage, et dans les hôtels il n’y a pas de chambre numéro 13. De même, certaines rues n’ont pas de numéro treize.

15 mars 2008

Le rapport du PNUD sur le développement humain, pas très flatteur pour le Maroc

Quelques chiffres pour le Maroc (se référer au rapport pour plus de détails et explication précise des chiffres) :
Indicateur du Développement Humain, IDH (2005) : 0,646
Espérance de vie à la naissance (2005) : 70,4 [années]
Taux d’alphabétisation des adultes (1995-2005) : 52,3 [% population de + de 15 ans]
Taux de scolarisation combiné (prim., sec. et supérieur) (2005) : 58,5 %
PIB par habitant (2005) : 4 555 USD (PPA)

Le Maroc affiche des résultats médiocres au niveau de toutes les composantes de "l’indice de développement humain". Mais ce qui lui fait le plus défaut, ce sont les indicateurs de l’éducation et l’enseignement. Fin 2005, le taux d’alphabétisation des adultes était de 52 % et le niveau de scolarisation combiné (primaire, secondaire,universitaire) de 58 %. Notre pays fait moins bien que l’Ouganda, le Kenya ou même Madagascar.
Si nous n’avions pas atteint une espérance de vie à la naissance de 70,4 ans et un PIB par habitant de 4 555 dollars [3 100 euros], notre classement aurait été bien pire. Toujours est-il que ces deux résultats restent bien loin de ceux de l’Algérie, de la Tunisie ou même du Gabon. Des pays comme l’Egypte ou la Syrie se rapprochent du PIB par habitant du Maroc, mais le devancent de loin dans le classement global, grâce à de bons indicateurs d’enseignement.

Au vu de ces résultats, il y a lieu de se poser des questions sur l’efficacité des stratégies de développement social, s’il y en a. Depuis 2005, tous les "projets", aussi petits qu’ils soient, initiés aux quatre coins du Maroc sont intégrés dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Mais rien de cela n’a permis l’amélioration des conditions de vie des populations les plus démunies, du moins au terme de cette même année. Il faut attendre le rapport sur le développement humain de l’année prochaine pour mesurer l’impact de cette initiative en 2006 et 2007. En tout cas, les premières enquêtes révèlent des dysfonctionnements qui plombent l’aboutissement de cette initiative.

Plusieurs opérateurs du secteur de l’enseignement révèlent une aggravation des déficits en infrastructures et en ressources humaines ainsi qu’une dégradation des conditions d’enseignement, notamment dans le monde rural. Même le roi a signalé cette insuffisance dans son dernier discours du trône. Compte tenu de ces éléments, le score du Maroc ne risque pas de s’améliorer dans le prochain rapport.

En classant le Maroc parmi les mauvais élèves en termes de développement humain, les experts du PNUD ont sûrement dû remarquer les inégalités flagrantes entre riches et pauvres. Cinquante ans après l’Indépendance, les signes de pauvreté et de précarité sont toujours aussi saillants dès que l’on quitte le centre des grandes villes marocaines. Pourtant, les organismes internationaux ne cessent de ressasser cette remarque, qui n’a pas besoin d’expertise pour être signalée.
Des centaines de solutions ont été avancées pour garantir le minimum vital en termes de qualité de vie pour les plus démunis. Mais il semble que les responsables régionaux n’aient pas encore la volonté de passer à l’action. Résultat des courses : une situation humiliante qui ne peut que nuire à l’attractivité du Maroc pour les investissements étrangers.

Pendant que le Maroc recule, ses concurrents directs progressent à grands pas. Le Gabon, qui était classé juste devant nous il y a deux ans, s’est hissé à la 119e place. Dans le monde arabe, il n’y a que la Mauritanie, le Yémen et le Soudan que nous arrivons à devancer. Toujours pas de quoi pavoiser.

Par ailleurs, L’Islande et la Norvège arrivent en tête du classement du PNUD. Ce qui confirme la réputation des pays scandinaves en termes de qualité de vie. Loin derrière, on retrouve la France, classée 10e, et les Etats-Unis, à la 12e place. Les vingt derniers du classement sont tous issus de l’Afrique subsaharienne.

Qu’est-ce que l’Indice de développement humain (IDH) ?

Lancé avec le premier RMDH en 1990, l’Indice de développement humain évalue le niveau de développement humain sur la base de l’espérance de vie, du taux d’alphabétisme des adultes et du taux de scolarisation à l’école au primaire, au secondaire et au troisième cycle, ainsi qu’en fonction du revenu réel corrigé, les données les plus récentes des partenaires des Nations Unies et d’autres sources officielles étant utilisées.
Les pays modifiant leur méthode de notification des statistiques à partir desquelles les classements sont établis, l’Indice fait régulièrement l’objet d’ajustements. L’Indice analyse les statistiques 2005 de 175 membres des Nations Unies, ainsi que de Hong Kong (Région administrative spéciale de la Chine) et des territoires palestiniens occupés.
Cette année, 17 pays membres des Nations Unies ne sont pas pris en compte dans l’IDH, parmi lesquels l’Afghanistan, l’Iraq et la Somalie, faute de données fiables.

Les résultats 2007 : l’IDH a augmenté dans la plupart des pays

Les pays sont classés en trois catégories de pays : développement humain élevé, développement humain moyen et faible développement humain.
Vingt-deux pays, tous d’Afrique subsaharienne, entrent dans la catégorie « faible développement humain ». Dans dix de ces pays, deux enfants sur cinq n’atteindront pas l’âge de 40 ans ; dans le cas de la Zambie ce chiffre passe à un enfant sur deux. A contrario, parmi les 20 premiers pays du classement, il n’y a qu’au Danemark et aux États-Unis que moins de 9 enfants sur 10 atteindront l’âge de 60 ans. Dans la plupart des pays, y compris en Chine, en Inde et au Brésil, l’IDH a augmenté ces 30 dernières années, mais certains pays ont reculé dans le classement.
Ainsi, 16 pays affichent aujourd’hui un IDH inférieur à celui de 1990. L’IDH de trois de ces pays là : République démocratique du Congo, Zambie et Zimbabwe est aujourd’hui inférieur à ce qu’il était en 1975.

Les dix derniers pays
Les pays ayant le plus faible IDH sont, par ordre décroissant :
Ethiopie
Tchad
République centrafricaine
Mozambique
Mali
Niger
Guinée-Bissau
Burkina Faso
Sierra Leone
Les dix premiers pays
Les pays ayant le plus fort IDH sont, par ordre décroissant :
Islande
Norvège
Australie
Canada
Irlande
Suède
Suisse
Japon
Pays-Bas
France
Liste complète du classement des 177 pays
Développement accru, augmentation des émissions de CO2 Le RMDH de cette année, qui se concentre sur les effets du changement climatique sur les populations pauvres et vulnérables du monde, met en exergue le fait que l’énergie joue un rôle dans le développement humain comme en atteste le niveau record d’émissions de CO2.

Selon le Rapport, les 20 pays en tête de l’IDH ont émis plus de CO2 en 2004 que tous les pays à développement humain faible ou moyen réunis, la Chine et l’Inde étant les plus gros émetteurs de CO2 des pays en développement. Ils ont toutefois émis moins à eux deux en 2004 que les 32 premiers pays du classement IDH exception faite des États-Unis. En 2004, les États-Unis ont émis presque autant que la Chine et l’Inde réunis.

08 mars 2008

8 mars 2008



« Marchons, mes sœurs, marchons. Le son de nos voix claires
Perçant la grisaille des cuisines noircies et des usines moroses
Guide nos pas vers un jour radieux, éclatant de lumière.

Chantons toutes en chœur : « Du pain et des roses ! Du pain et des roses ! »(…)

Marchons, mes sœurs, marchons ! Des jours meilleurs suivent nos traces
Nous entraînons la race entière dans notre apothéose ;
Assez d’exploitation ; dix qui peinent quand un se prélasse.
A chacun sa part de pain et de roses, de pain et de roses. »