28 février 2007

Travail d´arabe

Un hypothétique paradis











Par Sarie Abdeslam

Le mirage Europe continue de rayonner sur l’Afrique, déblouir et d’enchanter les oubliés de la planète et les Africains paumés en quête à une vie meilleure dans un éden qui devient de plus en plus difficile à atteindre. Chaque jour apporte son lot de candidats misérables, fuyant la misère et la pauvret souvent au risque de leur vie. Et c’est ainsi qu’une lutte quotidienne acharnée oppose ceux qui veulent à tout prix atteindre le rivage d’un hypothétique paradis et ceux qui, à tout prix et par tous les moyens veulent stopper et arrêter nette cette horde pour qu’elle ne puisse pas échouer sur un quelconque rivage européen.

« Sous la contrainte d’un sous-développement économique, d’une croissance démographique incontrôlable, d’une sécheresse qui dure, des guerres civiles impitoyables et des séquelles d’un colonialisme dévastateur, un nombre croissant de réfugiés et d’exilés, va gonfler le flux migratoire en direction des pays industrialisés. » (Dounia News n° 438)

Et c’est ainsi qu’un défi perpétuel s’est installé entre les riches et les pauvres, entre le Nord et le Sud. Le dilemme est là, l’Europe opulente d’un côté a un besoin crucial et structurel de main dœuvre pourtant elle réagit à contre courant en tant que forteresse pour stopper l’immigration illégale. La présence d’immigrés dans le vieux continent était, est et restera vitale, en particulier pour faire face au vieillissement de la population européenne afin de donner un nouvel élan dynamique à la natalité qui commence à manquer cruellement pour plusieurs pays de l’Union européenne. « Le rôle de reproduction étant assuré, une nouvelle génération issue de l’immigration va émerger et que l’on surnomme à tort, la seconde génération.

Cette génération sacrifiée se transmettra la malédiction de la marginalisation sociale. La reproduction sur place va engendrer une reproduction et une accumulation d’injustices et de retard par rapport aux autochtones.Les premiers jeunes nés en Belgique se trouveront vite confrontés dans leur statut d’immigré qui leur a ét imposé par le destin. Certes ce sont des citoyens d’origine marocaine, mais ils seront les seuls qui n’ont jamais demandés de quitter leur pays d’origine, qu’est la Belgique. Immigrés malgr eux, étrangers dans leur pays natal, par fatalité ils porteront jamais la cicatrice de létiquette détranger. » (Dounia News n 703)

Primo, pour des raisons politico politiciennes, les membres de l’Europe unie n’arrivent pas à accorder leur violon pour engendrer une approche commune afin de trouver une solution adéquate au problème.Secundo, ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le comment mettre cette politique en œuvre et, c’est la fuite en avant, le chacun pour soi. Chaque pays met en priorité ses intérêts nationaux et pratique la politique de l’autruche. Sauf, quand il s’agit de répression, tout le monde s’y retrouve concernant le renforcement de la forteresse Europe ou concernant le développement et en déploiement de l’appareil répressif. « Alors, pour contrer cette horde d’africains, pour combattre l’immigration illégale, pour empêcher les patéras, les barques et les bateaux d’accoster, l’UE propose de fortifier les frontières. Construire des barrières infranchissables, des murs très hauts, des barbelés électriques, une surveillance électronique sophistiquée, des avions de reconnaissance avec caméras infrarouge, multiplier les patrouilles sur mer et créer des centres de rétention dans les pays du Maghreb. C'est-à-dire, organiser des camps et des sélections des demandeurs d'asile en dehors et loin de l'UE dans les pays d'origine ou à proximité des pays d'origine. (Dounia News n° 637)

Cepandant, chaque année, comme un Moussem annuel, le phénomène migratoire en Europe est de nouveau soumis aux différents experts pour apporter de nouvelles idées et de nouvelles approches. Encore une fois, et ce ne sera pas la dernière, la moisson de l’année 2007 sera amplement abondante. Comme auparavant, on va inviter les experts et les auteurs des multiples rapports commandités sur la migration légale, sur l’immigration illégale et sur les réfugiés politiques afin délaborer des directives. De directive à directive, d'un amalgame à l'autre, sans aucune concertation avec les intéressés ni avec les migrants déjà installées depuis belle lurette en Europe, le consensus revient entre les pays riches et, c’est la l'hypothèse répressive qui prend le dessus. La guerre contre l’immigration illégale est ouverte et la saison de la chasse aux clandestins est officiellement ouverte. Mais là aussi, chaque pays fera sa petite guerre comme bon lui semble. Tout le monde est d’accord pour combattre le danger qui vient des anciennes colonies et des contrées lointaines mais chacun selon ses moyens et sa stratégie et selon ses intérêts politiques et économiques du moment.

Un jour on régularise et le lendemain on expédie par charters des centaines de clandestins malheureux. Hélas, ni les états ni la Commission européenne n’ont mis les moyens nécessaires c'est-à-dire, économiques, politiques et financiers pour s’attaquer vraiment aux causes de cette immigration dans les pays tiers. En tout cas, ce ne seront pas les centres d’information ou les bureaux de recrutement qui vont arrêter l’immigration illégale. Ni mur, ni barbelés, ni même des mitraillettes, ni Frontex, rien ne peut dissuader les candidats à l’immigration.

Chers européens atteints par la myopie politique, réveillez-vous, sortez de la torpeur de l'hypocrisie, prenez le taureau par les cornes. Au lieu de la répression prônez la solidarité, l'amour et la fraternité. L’Europe toute entière avec les pays les plus riches de la planète doivent mettre en œuvre un Plan Marshal et dégager des fonds nécessaires pour venir en aide aux pays pauvres et aux pays en voie de développement afin qu'ils puissent à leur résorber le chômage et créer les opportunités de travail sur place. Ce n’est pas un luxe, ce n’est pas une faveur et ce n’est pas une charité.. C’est un droit équitable, un devoir inaliénable et une obligation humaine et universelle de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin.

Bruxelles, le 25 Février 2007

27 février 2007

Le nouveau site du CCDH


Le CCDH a ouvert un nouveau site dans le cadre du processus de concertation relatif au Conseil des Marocains à l’Etranger:

Code la nationalité: Un (nouveau) rendez-vous… manqué ?

Rabat, lundi 19 février 2007.

La mouture du projet de loi sur la réforme du code la nationalité, tant attendu sur les bords des deux rives, est votée par les parlementaires marocains. Qu’en est-il ?

La principale modification concerne l’article 6 qui permettra à tout enfant de se voir accorder la nationalité marocaine dans le cas où le père ou la mère sont marocains. La parenté devient donc le critère dominant et la filiation patriarcale devenant obsolète.

Ainsi, seul les enfants de mère marocaine et de père étranger et déclaré de confession musulmane pourront prétendre à l’obtention de la nationalité marocaine, s’ils le désirent. En outre, un enfant né à l’étranger, de parents inconnus, peut demander la nationalité au cas où il y a une prise en charge assurée par un citoyen marocain, selon le principe musulman de la Kafala. A noter également que la commission parlementaire a tenu à faire figurer l’obligation pour le bénéficiaire «d’accomplir des séjours réguliers au Maroc».

Que faut-il lire entre les lignes? Tout abord, que seul un mariage musulman reconnaît la transmission. De facto, une marocaine qui ne s’est pas mariée sous le régime adoulaire ne peut, en aucun cas, prétendre à la nationalité marocaine pour ses enfants. Seuls les enfants nés hors mariage et d’une union où le père n’est pas de nationalité marocaine, peuvent obtenir la nationalité, l’article 6 a maintenu le cas du père apatride.Si cette réforme est une avancée, il n’en reste pas moins que le chemin est encore long (pour preuve le lobby exercé par les ultras conservateurs auprès du ministère de la Justice) pour que «l’accès» à la nationalité marocaine soit plus souple et surtout moins complexe.

Combien d’enfants issus de couple mixte vont «rester sur le carreau» ? Pourquoi les donneurs d’ordres marocains se montrent-ils aussi rigide sur cette question ? Par souci sécuritaire, pour suivre à la trace les pays réfractaires à toute démarche de naturalisation,…A l’heure de l’ouverture sur le monde du Maroc, de la globalisation des économies et des mouvements de populations de plus en plus importants, de la modernité qui frappe à nos portes et qui campe sur nos paliers, on se déclare «ouvert» sur l’extérieur alors que la fermeture d’esprit gagne du terrain.

Là aussi, il ne faut pas se voiler la face, ne pas se mentir, arrêter d’entretenir une schizophrénie ambiante déjà lourde et pesante dans l’atmosphère,….Et puis, «ce» choix ne va pas forcément servir les intérêts des personnes d’origine marocaine installée à l’étranger, et en particulier la jeunesse, qui tend à l’épanouissement comme objectif de vie, en vivant en parfaite harmonie avec son environnement. Et l’harmonie, c’est aussi pouvoir…choisir son partenaire sans être «intoxiquer et pressionner».

Les sentiments ne doivent en aucun cas être dictés par un «communautarisme» aveugle et destructeur pour le «mieux vivre ensemble pour un monde meilleur».
Rachid Hallaouy

Cinq MRE candidats aux élections du 26 mars au Québec


Cinq citoyens d’origine marocaine ont présenté leur candidature aux élections provinciales qui auront lieu le 26 mars au Québec.


Fatima Houda-Pépin et Yasmine Alloul se présentent au nom du Parti Liberal du Québec, tandis que Kamal El Batal, Salim Laaroussi et Salwa Hassoun le font sous la bannière du Parti Québécois.


Issue du milieu associatif, Fatima Houda-Pépin a été élue pour la première fois en 1994. Depuis, celle qui est devenue la première originaire du Maghreb à siéger au Parlement du Québec a été reconduite deux fois dans son comté de Lapinière, près de Montréal. Elle brigue aujourd’hui un quatrième mandat successif. Lors du précédent mandat, Fatima Houda-Pépin, personnalité en vue au sein du Parti Libéral du Québec, était présidente de la commission parlementaire de l’agriculture.


Des cinq candidats originaires du Maroc, la benjamine, Yasmine Alloul est la seule née au Québec. Ingénieur de formation, elle est également étroitement liée au monde associatif puisque présidente et fondatrice de l’Association des Jeunes Promoteurs Marocains. Mais son engagement dans les rangs du PLQ est aussi ancien que son engagement associatif. Il lui a valu d’être portée à la présidence du Comité du Parti Libéral sur les communautés culturelles.


Spécialiste en économie, gestion et développement rural, Kamal El Batal s’est surtout rendu célèbre par son combat pour l’égalité des chances en emploi. Une affaire retentissante dans laquelle il a eu à lutter contre la discrimination en milieu professionnel, lui a valu les faveurs de nombre de journaux et de chaînes TV. Il se présente sous la bannière du PQ dans la circonscription de Viger - Jeanne Mance.


Salwa Hassoun est une nouvelle venue en politique. Engagée sous les couleurs du Parti Québécois, elle se présente dans la circonscription de Lapinière, où elle donnera la réplique à Fatima Houda-Pépin, dans un duel que l’on peut qualifier de fratricide.


Ingénieur de profession, Salim Laaroussi est diplômé de l’école Polytechnique de Montréal. Il a été président de l’Association des étudiants des cycles supérieurs de Polytechnique, puis vice-président et président du Conseil national cycles supérieurs. Il est militant de longue date du Parti Québécois sous la bannière duquel il se présente aux élections du 26 mars prochain.


Bladi.net

25 février 2007

Ils sont « fous », ces Marocains !





















Près la moitié des Marocains ont eu au moins un trouble mineur récurrent, parfois sans lendemain (insomnie, angoisse, tic nerveux, dépression…) Ce constat a été révélé lors de la Conférence nationale de la santé mentale et des toxicomanies organisée jeudi 22 février à Rabat. Cette rencontre a été occasion de présenter les principaux résultats de l’enquête nationale sur la prévalence des troubles mentaux dans la population. Réalisée en 2003, cette opération est la première permettant de faire un état des lieu sur la santé mentale et les toxicomanies.


Cette enquête est basée sur un échantillon représentatif général marocain. Elle a été menée auprès de 6.000 personnes âgées de 15 ans ou plus des deux sexes, tirées au sort au niveau des provinces et préfectures du pays. « L’objectif de cette initiative est de connaître les prévalences des troubles des malades mentaux et de l’abus de substances par la population, ainsi que leurs déterminations sociodémographiques », a précisé Fatima A. Souab, chef du service de la Santé mentale au sein du ministère de la Santé. Les travaux de cette enquête ont montré que 26,5% de la population a connu des troubles dépressifs. L’anxiété et les troubles psychotiques ont touchés respectivement 9% et 5,6% des enquêtés.

Dépendances

Pour l’alcool, ils seraient 2% des Marocains à abuse de sa consommation et également 1,4% d’entre eux se trouveraient dans un état de dépendance à cette substance. Les résultats de l’enquête ont montré aussi que l’abus de substance psychoactives est de 3%, alors que la dépendance à celle-ci est de 2,8% dans notre population. Ce qui donne un usage problématique de drogues illicites et un mésusage de substances détournées de leur usage médical (psychotropes).

Facteurs de risque

« Cette situation se traduit par des conséquences néfastes sur les plans psychique, physique, sociologique et judiciaire », rappelle Asouab. « Pour la réalisation de cette enquête, nous avions utilisé le Mini International Neuropsychiatri Interview (MINI), instrument diagnostique standardisé, traduit en arabe dialectal », souligne A. Souab.

Les résultats de cette enquête permettront également d’élaborer une stratégie nationale en matière de santé mentale et de toxicomanie. Dans ce cadre, « des ateliers de validation des études ont été organisés en 2006 », précise Nour Eddine Chaouki, directeur de l’Epidémiologie et de la Lutte contre les maladies au sein du ministère de la Santé publique.

« Quatre axes stratégiques ont été identifiés comme domaines d’intervention en prenant en considération le contexte national, des recommandations internationales et l’expérience des autres pays. Le premier consiste à consolider la prévention primaire et secondaire dans le cadre d’une approche communautaire de proximité. Cela par la réduction des facteurs de risque et la demande en particulier au niveau des jeunes et des femmes.
L’amélioration des soins et de la prise en charge fait l’objet du deuxième objectif de la stratégie. Cela par le développement des techniques de réhabilitation et de réinsertion en responsabilisant tous les acteurs concernés, notamment les départements ministériels et la société civile. Le troisième volet consiste à mettre en place un plan d’action pour réduire les risques à VIH parmi les populations de toxicomanes. Le dernier axe vise à assurer une meilleure connaissance sur les plans quantitatif et qualitatif de l’usage des substances.

L’Economiste - N. E. A.

23 février 2007

جمعيات مغربية بالخارج غاضبة من المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان


احتجت جمعيات مغربية تنشط في الخارج على عدم استدعائها للمشاركة في الندوة الموضوعاتية هي الأولى من نوعها حول مسألة ''مساهمة المهاجرين في التنمية البشرية بالمغرب'' التي نظمها المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان يوم السبت 17 فبراير 2007 بالرباط في إطار الاستشارة التي يقوم بها في أفق إحداث مجلس المغاربة المقيمين بالخارج

وجاء الاحتجاج أولا من جمعية ''أرضية ما بين القارات للمغاربة القاطنين بالخارج'' التي وجهت من مقرها بأمستردام رسالة إلى رئيس المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان تبين فيها أن الأبواب سدت في وجهها دون سبب يذكر بخصوص تنظيم النقاش الوطني حول المهاجر، في الوقت الذي تدعم مبادرات أخرى في إشارة إلى ندوة السبت الماضيوأشارت الرسالة التي توصلت "التجديد" بنسخة منها أن الجمعية دأبت من خلال رؤيتها على توسيع نقاش قاعدي حول المهاجر المغربي منذ نهاية 2004 من خلال المشاركة في عدة نقاشات عقدتها في عدة دول أوربية حيث توجت مطالبها بقرار الملك محمد السادس بتأسيس المجلس الأعلى للجالية المغربية والمشاركة السياسية الفعليةوأضافت الرسالة أن بعض النخب ومباشرة بعد الخطاب الملكي حاولت من خلال علاقاتها الشخصية الاستحواذ على هذه المطالب ونصبت نفسها ناطقا رسميا باسم الجالية المغربية ولقيت الدعم المادي والمعنوي من طرف المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان، مشيرة أن ''أرضية ما بين القارات للمغاربة القاطنين بالخارج ''ليست ضد أية مبادرة ولكن لا ترضى بما أسمته ''الحكَرة'' والإقصاء من أناس كانوا يعتبرون مبدئيا مؤمنين بالديمقراطية وباختلاف الرأي واحترام الرأي الآخروقال جمال ريان عن تنسيقية النقاش الوطني حول المهاجر المغربي إن تقارير المشاركين في المناظرة التي احتضنها مجلس الاستشاري لحقوق الإنسان أجمعت كلها على أن اللقاء لم يرق إلى مستوى ما تتطلع إليه الجالية المغربية

مؤكدا في رسالة خاصة بعث بها لـ''التجديد'' أن التعيينات التي تمت في لجنة الجالية المغربية أكدت طغيان العلاقات الشخصية ولا علاقة لها بالمنهجية الديمقراطية الشفافة والخبرة الميدانيةوقال إن ''أرضية ما بين القارات للمغاربة القاطنين بالخارج '' والجمعيات التي واكبت متشبثون بطرح وجهة نظرها بعيدا عن صراعات المواقع هادفين إلى طرح مضامين وآليات اشتغال المؤسسة التي ستتكلف بطرح قضايا المهاجرين

من جهته حذر الكونغرس المغربي بأمريكا الجالية المغربية المقيمة بالخارج من النتائج الوخيمة لما اسماه الإقصاء التام الذي منيت به بالرغم من الاحتجاجات التي قامت بها العديد من الجمعيات والفعاليات في المهجر من أبناء الجالية، مشيرا أن المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان يتعمد في السير بخطوات جديدة ضد الجالية المغربية تحت شعار '' لا نرى لا نسمع لا نتكلم '' وخير شاهد هو اللقاء الذي نظمه المجلس يوم 17 فبراير لتدارس التوصيات المتمخضة عن المناظرة التي انعقدت مؤخرا بالرباط حول الهجرة وقال حسن أبو عقيل المدير الإعلامي للكونغرس إن قلة قليلة هذ التي حضرت المناظرة ولم يرخص لها لتمثل الجالية المغربية بل مثلت نفسها. ومن المرفوض ان يتم اللقاء باسم الجالية المغربية المقيمة بالخارج، مضيفا أن الكونغرس المغربي بأمريكا لا يعترف باللقاء الذي عقد يوم 17 فبراير ولا بتوصياته وسيدافع عن حقه المشروع في الداخل والخارج وسوف يراسل جلالة الملك يخبره عن المحسوبية والزبونية الحزبية والإيديولوجيات التي ستكون جرثومة قاتلة تنخر جسد المجلس الأعلى للجالية

يذكر أن المنظمين لندوة الرباط التي نظمت السبت والأحد 17/18 فبراير 2007 اعتبروها خطوة أولى للتفكير، وستليها ندوتان ستخصصان على التوالي لمعالجة موضوعي ''الثقافة (ات) والهوية (ات) والدين والمواطنة والمشاركة خلال ابريل.2007 وتناولت الندوة الأولى، التي كانت أشغالها في جلسة مغلقة محاور تتعلق ب ''الهجرة والتنمية: الرهانات'' و''نقل الكفاءات والمهارات'' و''تحويل الأموال'' و''الجمعيات الفاعلة في التنمية المحلية

وأوضح ادريس بنزكري رئيس المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان، أن المجلس قام بإعداد برنامج عمل يشمل بالأساس تنظيم ورشات عمل موضوعاتية حول أهم الإشكاليات التي تطرحها الهجرة، إضافة إلى إحداث موقع على شبكة الإنترنت وتنظيم استشارات مباشرة في بلدان الإقامة، وإجراء استشارة عن طريق استبيان للرأي موجه للفاعلين الجمعويين، وكذا للشخصيات والباحثين المنتمين لمختلف الجاليات المغربية


عبد الغني بلوط

20 février 2007

تشكيل المجلس الأعلى للجالية المغربية بالخارج : منتدى للنقاش على الأنترنت من أجل مشاركة على أوسع نطاق


















أصبح بإمكان المواطنين المغاربة المقيمين بالخارج التواصل عبر موقع إلكتروني جديد للتعبير عن آرائهم و تبادل وجهات النظر حول واقع وإشكالات الهجرة، وكذا التعبير عن مقترحاتهم بشأن الدينامية التي شرع فيها المغرب منذ مدة في أفق إحداث المجلس الأعلى للجالية المغربية المقيمة بالخارج
ومن المقرر أن يكون هذا المنتدى للنقاش والحوار حول الهجرة قد عرف انطلاقته الفعلية صباح هذا اليوم على الموقع الإلكتروني للمجلس الاستشاري لحقوق الإنسان (www.ccdh.org.ma ) ضمن فقرة خاصة بالهجرة تشمل كذلك استبيانا للرأي موجها إلى كل الفاعلين والمهتمين من أجل توسيع المشاورات الكفيلة ببلورة أرضية موضوعية لتشخيص أوضاع الجالية المغربية عبر العالم و سبل إشراكها في العملية التنموية داخل وطنها الأم
وتعد فكرة المنتدى والاستبيان من بين الآليات التي تم التوافق عليها داخل فريق العمل المكلف ضمن المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان بإيجاد إطارات للتفكير والمشاورة على أوسع نطاق، وذلك لتمكين جميع الكفاءات والفعاليات والهيئات المغربية داخل وخارج أرض الوطن من المساهمة في توضيح الرؤية والعمل الذي شرع فيه بعد تكليف جلالة الملك محمد السادس للمجلس الاستشاري لحقوق الإنسان في نونبر الماضي بهذا الملف و برفع توصيات لجلالته حول تكوين مجلس أعلى للجالية تتجسد في تشكيلته معايير التمثيلية والكفاءة والمصداقية. فريق العمل حول الهجرة الذي تم تشكيله لهذا الغرض من 30 عضوا ضمنهم أعضاء من المجلس الاستشاري وحقوق الإنسان، وباحثون مغاربة من المغرب والخارج ومهتمون بشؤون الهجرة وفاعلون جمعويون، اختار أيضا آلية تنظيم الندوات الفكرية كانت أولاها تلك التي نظمت الأسبوع الماضي حول موضوع الهجرة والتنمية وينتظر أن تليها لقاءات أخرى تتمحور حول مواضيع المواطنة والمشاركة والثقافة والهوية وكذا الهجرة ومقاربة النوع. وقال محمد سؤال عضو المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان وعضو فريق العمل حول الهجرة إن الندوة الأولى حول الهجرة والتنمية عرفت حضور أزيد من 150 مهتما من بينهم 55 من المغاربة المقيمين بالخارج يمثلون العديد من مكونات الجالية المغربية في 11 دولة أجنبية
وأضاف في تصريح لـ "بيان اليوم" أن الندوة مكنت من تسليط الضوء على إمكانيات المغاربة المقيمين بالخارج في المساهمة في رفع رهانات التنمية البشرية بالمغرب ومقترحاتهم حول كيفية استثمار التحويلات المادية للجالية فيما يخدم المشروع التنموي لبلدهم الأول. وأضاف محمد سؤال أن الندوات الموالية التي ستنظم طيلة شهر مارس وأبريل سيتم بالموازاة معها تنظيم لقاءات تشاور واسعة مع ممثلي الجالية في مختلف بلدان المهجر بدءا من هولندا التي ستعرف أول لقاء يوم 25 فبراير الجاري
وحول سبب اختيار هولندا كأول محطة لهذه المشاورات، قال سؤال إن ترتيب اللقاءات لم يخضع لأي اعتبارات سوى تلك المرتبطة بأجندة مواعيد الفاعلين النشطين في مجال الهجرة والمهاجرين في كل قطر
وأضاف إن هذه اللقاءات سبقها تنظيم لقاء كذلك مع سفراء جلالة الملك منذ أسبوعين تم خلاله التطرق إلى إمكانيات التنسيق والتعاون بين المجلس وبين السفارات المغربية في الخارج من أجل وضع لائحة تشمل مختلف الفعاليات والهيئات التي يمكن أن يربط الاتصال بها في إطار هذه المشاورات
وجوابا عن سؤال حول كيفية تعامل المجلس مع أطراف عبرت عن رفضها لطريقة عمل المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان واتهامها له بممارسة نوع من الإقصاء والانتقاء في عملية إجراء المشاورات، قال سؤال إن المجلس يعمل على إنجاز المهام التي عهد إليه بها من قبل جلالة الملك بمستوى كبير من الجدية والصرامة والشفافية، وبدون استثناء أي من الإطارات التمثيلية للمغاربة القاطنين بالخارج، وذلك خلافا لما تروجه بعض الأطراف
وكانت "أرضية ما بين القارات للمغاربة المقيمين بالخارج" (مقرها بهولندا) قد عممت مؤخرا رسائل وبيانات - توصلت "بيان اليوم" بنسخ منها- يحتج فيها منسقها جمال الدين ريان على طريقة تعامل المجلس مع هذه الهيئة وعما اعتبره انتقاء في عملية اختيار الفاعلين المشاركين في المشاورات. يذكر أن عددا من المتتبعين والفاعلين عبروا في مناسبات عدة عن استيائهم من الزاوية الضيقة التي ينظر بها البعض إلى العمل الجاري حاليا للتحضير لتشكيل المجلس الأعلى للجالية خلال الصيف القادم، حيث تطغى أحيانا الاعتبارات السياسية وهواجس التمثيلية داخل المجلس على الإطار العام للنقاش الذي يسبق تشكيله، في حين يفترض أن ينظر إليه كمؤسسة وطنية لخدمة قضايا الجالية والاهتمام بإشراكها في بناء المشروع المجتمعي للمغرب بعيدا عن أي تأثيرات فئوية أو حزبية
سميرة الشناوي

19 février 2007

مجلس حقوق الإنسان يثير غضب مغاربة بالخارج لإقصائهم


يعمل المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان بالمغرب على إحداث مجلس أعلى للمغاربة القاطنين بالخارج
وجاء في تصريح لرئيس المجلس الاستشاري إدريس بنزكري أن البرنامج يتضمن تنظيم ورشات عن الإشكاليات الرئيسية التي تطرحها الهجرة وإطلاق موقع إنترنت وتنظيم مشاورات مباشرة ببلدان الإقامة وأوضح بنزكري أن البرنامج يهدف إلى ضمان أكبر قدر من التشاور مع الشخصيات القيادية في صفوف الجاليات المغربية والخبراء المغاربة المقيمين بالمغرب وخارجه وكذا مع المؤسسات الوطنية المعنية
حقائق الهجرة
ويتوخى البرنامج تشخيصا دقيقا للحقائق المتعلقة بالهجرة لتتلاءم تركيبة المجلس ومهامه وطريقة عمله مع هذه الحقائق وتستجيب للأهداف الإستراتيجية للدفاع عن مصالح المغاربة المهاجرين وتعزيز مساهمتهم في التنمية الديمقراطية للبلاد
وبرمجت ثلاث ورشات بدءا من الشهر الحالي تخصص للإشكاليات الرئيسية للهجرة, وهي "المواطنة والمشاركة" و"ثقافات, هويات ودين" و"مساهمة المهاجرين في التنمية البشرية للمغرب"

وستعقد اجتماعات تنسيقية في أهم البلدان التي يقيم بها المهاجرون (فرنسا, إسبانيا, إيطاليا, هولندا, بلجيكا, ألمانيا, بلدان الخليج, كندا والولايات المتحدة), تعد بالموازاة معها استمارات توجه إلى أكبر عدد من الجمعيات والفاعلين الجمعويين والاقتصاديين والباحثين والمبدعين المغاربة بالخارج, على أن يتولى في نهاية مايو/أيار القادم المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان صياغة رأي استشاري يرفع إلى الملك محمد السادس
غضب الجالية
وعبرت جمعيات تمثل المغاربة المقيمين بالمهجر عن غضبها واستيائها من "أسلوب الإقصاء والانتقاء" الذي يتبعه المجلس الاستشاري
وقالت تنسيقية النقاش الوطني حول المهاجر المغربي في هولندا، في رسالة تلقت الجزيرة نت نسخة منها، إن نخبا حاولت من خلال علاقاتها
الشخصية الاستحواذ على مطالب إنشاء المجلس الأعلى للمغاربة المقيمين بالمهجر، "ونصبت نفسها ناطقا رسميا باسم الجالية المغربية، ولقيت الدعم المادي والمعنوي من طرف المجلس الاستشاري لحقوق الإنسان"

وأضافت الرسالة التي وقعها مسؤول التنسيقية جمال الدين ريان أن "التعيينات التي تمت في لجنة الجالية المغربية أكدت طغيان العلاقات الشخصية ولا علاقة لها بالمنهجية الديمقراطية الشفافة والخبرة الميدانية", واختتمت بدعوة المجلس إلى "أن يعي دوره الحيادي ويتدارك هذه الأخطاء التي تمس بسمعته ومن خلاله سمعة وطننا"

للمرة الثالثة
وقال جمال الدين ريان للجزيرة نت إن هذه هي المرة الثالثة التي تراسل فيها التنسيقية رئيس المجلس الاستشاري دون جواب
وكشف ريان عن مضمون ملتقى نقاش وطني حول المهاجر المغربي يعقد الشهر القادم بهولندا يشارك فيه ممثلون للأحزاب السياسية والنقابات ومنظمات المجتمع المدني ويتمحور حول "التحولات الثقافية والاجتماعية التي يعيشها المهاجر"، و"المشاركة السياسية: أية تمثيلية لأية وظائف؟" و"المهاجر المغربي والدولة: أية علاقة؟"، و"الاندماج والمشاركة" و"إشكالية التطرف الديني في المهجر















18 février 2007

Question ouverte à Benzekri: Débat télévisé? oui ou non?





















Monsieur Driss Benzekri,

Vu l’approche du mois de mai 2007, date à laquelle vous êtes censé faire le tour de toutes les questions, des interrogations et revendications de plus de 3,5 millions de MRE.

A moins d’avoir à votre disposition tout un ministère ou des moyens humains et techniques exceptionnels, il vous sera logiquement impossible d’arriver à une synthèse objective, scientifique et complète de ce dossier MRE d’ici le mois de mai 2007.

C’est pourquoi, je voudrais vous poser une seule question, et à laquelle j’espère obtenir une seule réponse:

Etes-vous prêt à organiser, dès aujourd’hui, plusieurs débats télévisés, avec des invités MRE en duplexe et en direct de leurs pays de résidence(Europe, Usa, pays arabes, Afrique..) afin qu’ils puissent enfin expliquer, et en toute transparence à l’opinion publique, les tenants et les aboutissants de ce dossier ?

Meilleures salutations


Belhaloumi Abdelrhani
BXL, le 18/02/2007

CCDH et MRE : enfin du concret




Il n’y a pas de doute, le CCDH a finalement réussi à mettre les « bœufs devant la charrue » rompant ainsi avec les hésitations et les tensions des premiers jours. Il s’est donné un calendrier, une méthode de travail et des objectifs précis car, et c’est la moindre des précautions, « on ne prend pas la mer sans cap ».

Résumons un peu la situation. En novembre 2006, le CCDH reçoit de SM le Roi la mission de « mener les consultations nécessaires pour la mise en place du CSCME ». Cette décision a surpris plus d’un observateur. Les pragmatiques y ont vu « une manière judicieuse de faire sortir le dossier CSCME des labyrinthes de départements ministériels » afin de lui donner un maximum de chances de réussir. Les déçus, pour leur part, n’y ont décelé qu’une simple manœuvre dilatoire. Le fait est que les remous qu’ont suscités certaines décisions (nominations, rencontre de Rabat) du CCDH ont confronté les partisans de cette dernière lecture dans leurs convictions.

En effet, les premières initiatives du CCDH, les déclarations de certains de ses membres, le manque de communication, l’opacité dont il a fait preuve durant les premiers mois de sa mission, ont fini par semer le trouble et le doute dans les esprits. Les réactions se sont alors multipliées pour dénoncer un parti pris et des pratiques inacceptables qui tendraient à exclure de la recherche d’une solution équitable et conforme aux aspiration des MRE, la majorité au profit d’une minorité agissante. Le clientélisme, l’absence de concertation et de programme ont été souvent pointés du doigt.

Et puis, vint l’annonce (14/02/07) par le président du CCDH d’un programme de travail conséquent qui aspire à « une concertation aussi large que possible » avec la ferme volonté, souligne M. Driss Benzekri, d’« établir un diagnostic aussi rigoureux que possible des dynamiques et réalités migratoires marocaines afin que la composition du futur Conseil, ses missions et son mode de fonctionnement soient en adéquation avec ces réalités et répondent aux objectifs stratégiques de défendre les intérêts des populations marocaines installées à l’étranger et renforcer leur contribution au développement démocratique du pays » .

Un dispositif assez complet est mis au service de cette ambition. En plus de trois ateliers : "Citoyenneté et participation", "cultures, identités et religion", "contribution des émigrés au développement humain du Maroc", ce dispositif compte l’ouverture d’un site Internet, l’organisation de consultations directes au Maroc et dans les pays de résidence ainsi que des débats médiatisés.

Prenons en donc acte et allons à l’essentiel. Donnons quitus au CCDH et à son président. Faisons lui confiance et essayons tous, sans a priori ni préjugés, de faciliter son travail et soutenir sa démarche. Toutefois, cette posture ne doit pas nous dispenser de l’exercice de notre liberté d’expression, de nous soustraire à notre propre responsabilité ou nous conduire à baisser notre vigilance. « Chat échaudé craint l’eau froide » nous dit un vieux proverbe populaire.

En tout état de cause, la balle est aujourd’hui dans le camp des MRE. La création d’un CSCME sur des bases saines, dans le cadre d’un processus démocratique et transparent, n’est-ce pas ce que nous demandions tous ardemment depuis fort longtemps ? N’avions nous pas proclamé haut et fort que cette création ne peut que servir les intérêts les plus essentiels du Maroc et des MRE, pris dans leur pluralité et leur grande diversité ?

Le moment est donc venu pour les MRE et pour tous ceux qui croient à la légitimité de leur cause de s’impliquer positivement et pleinement dans ce processus engagé par le CCDH et de montrer tout l’intérêt qu’ils portent à une institution, le CSCME, censée mettre des moyens, des projets et des idées au service de leurs revendications.

En choisissant de travailler dans la transparence et de pratiquer la concertation et le dialogue sur des bases claires, le CCDH a fait le bon choix. Il s’est mis dans la bonne direction et a fait honneur aux principes qui justifient et fondent sa propre existence.

Par conséquent, il nous semble aujourd’hui impératif que les principales associations, ONG et personnalités qui ont, depuis des années, à Paris, à Bruxelles ou à Amsterdam, militer farouchement pour que les MRE puissent exercer leurs droits civiques et pour réduire les discriminations (politiques, sociales, culturelles) dont ils font l’objet, notamment dans les pays d’accueil, soient appelées à agir.

Elles doivent assumer leur part de responsabilité en s’impliquant dans ce processus, en proposant des idées fiables et des contributions sérieuses à la hauteur de l’enjeu et de l’événement. De même, elles doivent rapidement engager des actions d’information et de sensibilisation au sein de la communauté MRE afin d’en connaître les attentes, les exigences et les avis sur le sujet.

Le temps de la polémique est derrière nous. Nous sommes rentrés, je l’espère vivement, dans une nouvelle phase de notre combat pour l’égalité, la citoyenneté et l’équité qui exige : a) l’harmonisation des actions des ONG et associations MRE, la coordination de leurs initiatives et de leurs projets, le dépassement de leurs rivalités et b) l’instauration de débats et d’échanges constructifs entre ces ONG et associations et les autres composantes de la société civile et les instances marocaines concernées, en premier lieu le CCDH.
Le but de ce rapprochement indispensable et de ce travail en commun étant d’instaurer la confiance, de gagner du temps, de mettre à profit toutes les compétences et les idées disponibles à l’intérieur comme à l’extérieur de notre pays afin de donner à ce projet de création d’un CSCME toute la crédibilité et toute la légitimé escomptées.

Mohammed Mraizika

Tous Différents, Tous égaux


17 février 2007

Pays Bas : 200.000 Marocains ont la double nationalité









Quelque 227.692 ressortissants marocains établis aux Pays Bas disposent d’une double nationalité (marocaine et néerlandaise), selon les chiffres du bureau central néerlandais de statistique.

Au 1er janvier 2006, un Néerlandais sur seize disposait de deux passeports et près de la moitié de ce groupe possède aussi la nationalité turque ou marocaine en plus de la néerlandaise.

Le nombre des ressortissants originaires de la Turquie est le plus important avec 260.000, suivis des Marocains avec 227.692.

Le nombre de personnes ayant une double nationalité a plus que doublé depuis 1995, à la suite notamment du grand nombre de naturalisations enregistrées dans la deuxième moitié des années 90.

Entre le 1er janvier 1992 et le 1er octobre 1997, lors de la naturalisation, les non-Néerlandais pouvaient garder leur nationalité d’origine, ce qui a été utilisé à grande échelle.

Depuis, le 1er avril 2003, de profondes modifications ont été apportées à la procédure de naturalisation et de conservation de la nationalité, les rendant plus restrictives.

15 février 2007

Juifs et musulmans marocains en veulent au CCDH


Lettre ouverte à un fils d’immigré


« Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter ! » Quand le journaliste Nadir Dendoune a entendu ces propos de Nicolas Sarkozy, son sang n’a fait qu’un tour. Jusqu’ici, ce jeune Français d’origine algérienne avait l’impression que c’est la France, plutôt, qui ne l’aimait pas ! Il a donc décidé de prendre la plume pour réagir et montrer que le « parler-vrai » du candidat UMP - lui-même fils d’immigré - est un tissu de clichés brodé par quelqu’un qui ne connaît pas le terrain.
Le terrain, Nadir, lui, peut en parler : il a grandi dans une cité de la Seine-Saint-Denis et il a connu la délinquance, puis la prison. Son témoignage confronte ce vécu aux raccourcis sarkozystes : la désespérance des jeunes, le racisme quotidien qui nourrit une haine du policier, l’inutilité du « tout-sécuritaire »…
Il raconte son parcours, celui d’un « jeune des cités » qui s’en est sorti. Devenu sportif de haut niveau, il a fait le tour du monde à vélo, a vécu en Australie avant d’intégrer une prestigieuse école de journalisme, le Centre de Formation des Journalistes. Mais il n’oublie rien du passé.

Communiqué de presse - Nadir Dendoune

08 février 2007

Remous autour des dernières nominations au CCDH




















Un collectif d’associations et d’acteurs civils marocains vivant en Hollande a envoyé une lettre au président du CCDH afin d’attirer son attention sur les dernières nominations effectuées par le conseil qu’il préside. Ce collectif se dit étonné de la désignation de Khadija Aârib et Abdou Mnabhi au CCDH en tant que représentants des Marocains résidents en Hollande.

Les signataires de cette lettre demandent à Driss Benzekri sur quels critères le CCDH a fait ce choix. Le collectif soutient que les deux personnes en question ne représentent en aucun cas les aspirations de la majorité des Marocains établis au Pays-Bas.

07 février 2007

Les Marocains plus heureux à Rotterdam et Anvers qu’à Bruxelles


















Les résultats de cette étude sont étonnants car le sentiment de bien-être prévalait autrefois dans les villes francophones. Les Marocains de Rotterdam et d’Anvers se sentent plus heureux que ceux habitant dans des grandes villes francophones comme Bruxelles ou Liège.



Les Marocains de Rotterdam accordent une note de 7,4/10 sur leur bonheur de vivre dans cette ville. Le chiffre est identique à Anvers, selon une enquête de l’Université de Groningue aux Pays-Bas.

Selon les chercheurs Jan Pieter van Oudenhoven et Hilda Lubbers, les résultats sont étonnants car le sentiment de bien-être prévalait autrefois dans les villes francophones.

"Nous avions en effet à l’idée que les Marocains, compte tenu de leur langue et de leur origine culturelle, se sentiraient plus proches du monde francophone", avance le chercheur Jan Pieter van Oudenhoven. "Nous pensions donc que les Marocains à Bruxelles et Liège auraient été plus satisfaits que leurs compatriotes vivant à Anvers et Rotterdam", poursuit-il. Or c’est le scénario contraire qui se dessine. Les Marocains à Anvers et Rotterdam se sentent clairement mieux dans leur peau que les Marocains de Bruxelles et Liège. Dans ces deux villes, les Marocains évaluent leur bonheur de vivre respectivement à 6,4 et 6,2/10.

Bien que les enquêteurs ne s’attendaient pas à de tels résultats, ils y voient tout de même une explication. "Quand ta propre culture présente des similitudes avec la culture dans laquelle tu es immiscé -comme c’est le cas pour les Marocains vivant en Wallonie - tu essayes de t’y fondre et de t’y adapter.

Mais tu n’y parviens jamais complètement et un sentiment de frustration demeure. Si tu n’agis pas de la sorte et que tu restes dans ton propre groupe, tu as moins de frustrations et tu es donc plus heureux", raisonne Jan Pieter van Oudenhoven. "On peut comparer cette situation à la propre frustration que l’on éprouve quand, en tant que Flamand ou Néerlandais, tu parles français à Bruxelles mais ton vis-à-vis te répond en néerlandais parce qu’il remarque que ce n’est pas ta langue maternelle.

On ne ressent par contre pas une telle frustration quand on parle quelques mots d’anglais en Turquie parce qu’on ne connaît de toute façon pas le turc", ajoute-t-il.
Mohamed Chakkar, de la Fédération des associations marocaines, voit une autre explication à cette différence de sentiment de bien-être. "En termes de logement, Bruxelles et Liège ont une image très négative. De nombreuses familles marocaines quittent même Bruxelles pour aller s’établir ailleurs, comme à Renaix. A Anvers, par contre, les immigrés habitent dans de bons quartiers et des logements corrects", indique-t-il.

Pour ce qui est de la discrimination, les quatre villes reçoivent toutes des mauvaises notes. "Au yeux des Marocains, il n’y a pas de différence à ce sujet entre la Belgique et les Pays-Bas", explique encore Jan Pieter van Oudenhoven.

Les chercheurs s’attendaient également à ce que les Marocains de Rotterdam et d’Anvers se sentent moins heureux avec la montée en puissance des partis Leefbaar Rotterdam (NL) et Vlaams Belang. Mais cet effet semble moins fort. "Les Marocains de Rotterdam ont bien remarqué que le parti Leefbaar Rotterdam se comportait autrement maintenant qu’il faisait partie de la coalition, " conclut Jan Pieter van Oudenhoven.

04 février 2007

الإبداع والهجرة•• أو كتابة التخوم



























تعددت الشهادات والمقاربات، خلال الملتقى الأول حول الإبداع والهجرة، المنظم بالرباط من طرف المكتب المركزي لاتحاد كتاب المغرب أيام 25/ 26 و27 يناير، مُسائِلة الكتابة المهجرية المغربية عن إضافاتها وتميزها إن كتابات الأدباء والمبدعين المغاربة المقيمين بالخارج ملؤها التنوع، تنوع جغرافي لبلدان الإقامة، تنوع لغوي العربية، الفرنسية والاسبانية كلغتين طبيعيتين، الهولاندية، الألمانية، الإنجليزية وتنوع موضوعاتي وإذا كان التنوع الجغرافي يحقق نوعا من الحضور الأدبي والفني المغربي في الخارج، فلغات الكتابة المتنوعة تولد انفتاحا على الآخر وانصاتا لنبضه الثقافي

الهجرة، سواء كانت اضطرارية أو اختيارية، فجيعة بمعنى من المعاني لكنها كذلك فرصة للكتاب ومصدر إغناء وإثراء وهي لقاء بالعالم واستنبات في رحم تحولاته لا حدود وطنية للكتابة هكذا تصدح النصوص المهجرية وأصحابها كتاب تخوم، دائمو الانتقال والترحال بين الهنا والهناك، عابرون دائما وأبدا للحدود ومنطقة البين بين ولغة إبداعهم تحررت من رومانسية الحنين، واعتنقت حرقة التجربة الذاكرة حاضرة ضمنها بقوة، لكنها ذاكرة لا تمتح من الخيل والليل والبيداء، من فوضى المعيش الخلاقة ومن أجل تواصل النص المغربي المهجري المكتوب بلغة غير اللغة العربية مع مجتمعه، يبدو أنه لابد من مجهود استثنائي لترجمته حتى يعود لوطنه كما يبدو أنه من الواجب أيضا ترجمة النصوص المغربية المنشورة بالعربية إلى لغات أجنبية، حتى يتحقق لها انتشار أوسع

03 février 2007

France : Le cadeau empoisonné aux chibanis











Une loi va bientôt permettre à nos vieux MRE de France de rentrer jusqu’à neuf mois par an au pays, tout en gardant certains acquis sociaux. Mes nos chibanis auraient plus à y perdre qu’à gagner. Cette loi, ils l’attendaient depuis tellement longtemps ! Bientôt, nos vieux MRE installés en France pourront rentrer plus longtemps au pays, tout en continuant de bénéficier de certaines aides sociales accordées par le pays hôte.

Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du projet de loi de droit opposable, a été présentée en Conseil des ministres le 17 janvier dernier. Et le projet de loi a entrepris sa navette vers le Parlement.

Le même jour, le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, est allé présenter la mesure avec tambour et trompettes dans un foyer d’Asnières, devant de vieux migrants ébahis. A priori, la nouvelle a de quoi réjouir les 71 000 immigrés âgés. Ces étrangers sont venus en France, dans les années 60-70, pour travailler et envoyer une partie de leurs salaires à la famille restée au pays. Seuls, sans leurs proches, ils croupissaient dans les foyers de la Sonacotra ou de l’Aftam, dans des chambres de 9m2, avec pour seuls meubles leurs souvenirs. Ils pensaient partir, mais ont fini par rester en France, dans le but de garder leurs acquis sociaux. Au mieux, ils ne pouvaient rentrer que six mois dans l’année. D’après le ministère, 85 % de ces immigrés sont mariés dans leur pays d’origine et 72 % ont des enfants. Epaulés par des associations, ils demandent depuis des années la possibilité de rentrer plus longtemps chez eux, tout en gardant leurs aides sociales, notamment la protection sociale et le minimum vieillesse.

Loi comptable

Sauf qu’au lieu de se féliciter de cette mesure, des associations y sentent le coup fourré. Sous des aspects louables, le projet est bien moins rose qu’il n’y paraît. Sur les 71 000 migrants, seuls 42 444 sont concernés par la loi, dont 37 143 sont en France depuis plus de quinze ans. Et c’est bien connu, le diable est dans les détails.
Que dit le projet ? La mesure prévoit la signature d’un contrat qui donne droit à une “aide financière” à ces vieux travailleurs, qui s’engagent à vivre jusqu’à neuf mois dans le pays d’origine et le reste de l’année en France. Mais cette aide mensuelle ne tombe pas du ciel. Elle remplacera l’Aide personnelle au logement (APL), dont ils bénéficient en France et qu’ils perdraient en signant le document. “Si bien que, globalement, aucune charge nouvelle ne sera créée pour l’Etat”, dit le projet de loi. “La France se débarrasse de ces vieux migrants sans que cela ne lui coûte un sou, s’indigne Antoine Math, du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti). Encore mieux, l’Etat va même gagner de l’argent sur leur dos”. Car en paraphant le document, le migrant renonce aussi à son minimum vieillesse, le complément de sa retraite contributive. “C’est une loi drapée d’humain mais aux visées mesquines, déplore Ali Habchi, militant de l’Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF). Sous prétexte de vouloir rendre service à nos vieux migrants, on leur ôte des droits. Nos vieux sont d’ici et de là-bas. Ils ont des droits en tant que personnes et doivent les garder”. D’après ces militants, cette loi relève plus de la logique comptable que de la grandeur d’âme d’un gouvernement.
Dans un contexte de crise aigüe du logement en France, le gouvernement répond surtout aux pressions des dirigeants des foyers Sonacotra, qui aimeraient bien libérer des chambres. Le texte de la loi a le mérite de le reconnaître sans détours. Elle ajoute même : “La demande de logement en foyers de travailleurs migrants et en résidences sociales est, surtout dans certaines régions, forte et difficile à satisfaire. Plusieurs gestionnaires de ces foyers expérimentent aujourd’hui un système de location alternée, permettant de loger quatre personnes alternativement dans la même chambre, à raison de trois mois en moyenne par an chacune”. Une convention-type serait signée entre le vieux migrant et le gestionnaire, pour instituer un turnover qui soulagerait les foyers.

Triés sur le volet

Ce n’est pas tout. Cette mesure paraît également être sélective. Elle ne s’adresserait qu’à certaines personnes : les célibataires, les bénéficiaires de l’APL et ceux qui résident en France de façon continue depuis 15 ans. En revanche, “elle ne prend pas en compte ceux qui vivent dans un hôtel meublé, ceux qui sont hébérgés par des tiers ou ceux qui sont devenus propriétaires. Et il y en a beaucoup”, regrette Ali Habchi. Sont aussi exclus les ressortissants de l’Union européenne (UE) et les vieux migrants naturalisés. Dans un communiqué cinglant, intitulé “Derrière les belles promesses, un mauvais coup contre les vieux migrants”, le Gisti dénonce toutes les inconséquences de cet article 7. “Ce projet passe sous silence la question des soins”, alerte le communiqué. Et c’est la question la plus préoccupante.
En l’état actuel, en restant jusqu’à neuf mois en France, les chibanis bénéficient de l’assurance sociale. Ils sont affiliés à la caisse française et peuvent se faire rembourser leurs soins. Si le plan Borloo change la donne, il masque une réalité moins avouable. Dans les faits, il faut rester au moins six mois par an en France pour bénéficier de l’assurance maladie (conformément au Code de sécurité sociale). Ainsi, nos vieux chibanis qui voudront rentrer plus longtemps près de leur famille ne seront plus considérés comme des résidents et n’auront plus droit à la “Sécu”. Sauf dans le cas de “maladies inopinées” (comme une fracture de jambe…), alors que beaucoup de ces travailleurs sont atteints de maladies chroniques, comme le diabète, et pour certains de cancers. “C’est un scandale, s’insurge Antoine Math. Ils ont cotisé toute leur vie pour l’assurance maladie. On a prélevé une part de leur salaire pour ça. Et au moment où ils en auraient le plus besoin, ils ne trouvent rien”. S’ils tombent gravement malades au Maroc, ces personnes âgées n’auront ainsi plus que leurs yeux pour pleurer. Ce militant rappelle qu’un collectif d’associations a soulevé le problème devant les autorités en septembre et octobre 2006. En vain. De fait, le Gisti et l’ATMF sont circonspects quant à cette annonce, rappelant le triste souvenir de la décristallisation des pensions d’anciens combattants : “Tout le monde a cru à une avancée. En réalité, seules ont été revalorisées les pensions d’invalidité et la retraite de combattant, mais pas la pension militaire qui est la plus importante et qui touche la plupart des anciens combattants”, souligne Antoine Math. Nos vieux immigrés connaîtront-ils pareille désillusion ?

Vieux migrants. Et l’aspect psychologique ?

“Les chibanis sont très heureux quand ils apprennent qu’on veut faire quelque chose pour eux. Mais quand on leur explique dans le détail le plan Borloo, c’est la grande désillusion”, confie Ali Habchi. De plus, les situations sont aussi diverses qu’uniques. Au fond d’eux, ils veulent rentrer. Mais le pourront-ils réellement ? Certains pensent s’y retrouver financièrement. Ils veulent franchir le pas, vieillir et mourir près de leur famille. D’autres ont peur de ne plus pouvoir être en harmonie avec eux-mêmes. Ils craignent de signer ce contrat à caractère irréversible. Si, une fois rentrés, ces hommes sont rejetés, s’ils sont en perte de repères, si la greffe ne prend pas, ils ne pourront plus faire marche arrière… “L’aspect psychologique, fondamental, n’a pas été pris en compte”, regrette le directeur d’un foyer au Mans. “Ce projet a été présenté comme une avancée, mais en définitive, c’est une attaque de leurs droits, voire une régression, surtout sur la question des soins et de la sélectivité. Faute de répondre au problème, on bricole”, constate Ali Habchi. Même son de cloche chez Antoine Math : “Le gouvernement vend cela comme un superbe cadeau. Mais l’emballage est trompeur par rapport à la marchandise”. Pour lui, c’est clair : “On veut se débarrasser au moindre coût de ces vieux qui dépareillent dans le paysage français, alors qu’ils ont tant fait pour ce pays”. Le projet de loi passera au Sénat dans les prochains jours. Mais les associations ne comptent pas désarmer.

TelQuel - Abdeslam Kadiri

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01 février 2007

Une maladie tue 26 bébés au Maroc ...

À cause d’une «maladie mystérieuse», plus d’une vingtaine de bébés et deux adultes sont morts à Anfgou.

Dans ce douar «enterré vivant», les enterrements se succèdent et se ressemblent.Plus que le froid et l'absence d'hôpitaux, le transport représente une véritable psychose pour les habitants. «Si la route existe, la maladie et la faim importent peu», souligne-t-il.
Les paroles de Zayd semblent prendre toute leur ampleur en effectuant le périlleux déplacement au départ de Tounfit vers les douars avoisinants.
Pour traverser les 70 kilomètres qui séparent Tounfit d'Anfgou, le principal douar sinistré, un seul et unique moyen de transport existe :
le camion. Il passe seulement deux fois par semaine : la veille et le jour du souk hebdomadaire....