02 mars 2007

Communiqué de presse




Jamais, nous n’aurions imaginé, au moment où nous nous préparions au débat national au sujet des MRE, que cette initiative-ci ; qui a comme objectif : le rassemblement et la découverte des avis des différents acteurs en matière de migration ; ainsi que des compétences marocaines à l’étranger. Jamais, nous n’aurions imaginé que pareille bonne et agréable initiative allait connaître une sorte de blocage, d’insouciance ou les deux en même temps ; de la part de personnes considérées comme des défenseurs du droit de donner son avis, comme faisant partie des principes des droits de l’homme reconnus universellement.

Ainsi, après une série de rencontres et de concertations avec des associations représentatives des MRE et d’acteurs associatifs d’origine marocaine et issus des cinq continents, nous étions déterminés à mener un débat calme, démocratique et ambitieux.

Par contre, la volonté de certains nous en a empêchés. Voilà le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme, chargé de mettre en œuvre une vision du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine à l’Etranger, qui se met à financer les activités de ses amis et de ses membres tout en prenant le soin de nous exclure. Et ce malgré ses déclarations de s’en tenir au principe de non discrimination avec tout le monde.

Et voilà la rencontre d’Amsterdam qui sort du commun. Une partie a été convoquée et pas l’autre. Ce qui enfin fait perdre l’objectif et le sens même de ces rencontres qui demandent de gros moyens financiers.
Et qui ne donnent comme perdants, que les organisateurs de ces rencontres, à cause de leurs calculs ridicules et personnels.

Après avoir eu la certitude que le CCDH n’a pas intégré les observations que nous lui avons communiquées précédemment, nous avons eu, désormais, la certitude tangible qu’il nous est difficile d’organiser un débat national devant cette situation.

Nous déclarons donc ceci :

-Nous n’allons pas entrer dans la politique qui consiste à tenir la corde à quelqu’un, et ce quelle que soit la partie.
- Nous allons également reporter ce débat national-la manifestation- jusqu’à ce que les conditions matérielles soient réalisées à cet effet.

L’Etat marocain et ses institutions sont tenus de remettre de l’ordre dans tout ça, afin de défendre le droit à avoir des opinions divergentes. Sachant que la voie de la démocratie choisie par notre pays le Maroc, est une voie noble et sans retour.

Pour la coordination du débat national sur les MRE :


Jamal Eddine Ryane



Amsterdam, le 1 mars 2007