L’Espagne a décidé d’encourager les transferts financiers des immigrés vers leurs pays d’origine afin de contribuer au financement du co-développement.
Deux accords dans ce sens viennent d’être signés entre le gouvernement et les fédérations de banques et caisses d’épargne espagnoles, destinés à amplifier l’impact des transferts sur le développement des pays de destination.
Le gouvernement et les entités financières s’engagent à adopter des mesures pour améliorer les systèmes d’envoi d’argent par les immigrés et promouvoir les mécanismes adéquats pour que ces transferts aient le plus grand impact en terme d’amélioration de la vie dans les pays d’origine des immigrés.
Cette initiative s’inspire de la propre expérience de l’Espagne, qui a été jusqu’à une date récente, un pays d’immigration dont les expatriés avaient largement contribué à l’essor du pays.
Des projets pilotes sont en cours de réalisation au Maroc, au Sénégal et en Equateur, ’’pays prioritaires’’ de la coopération espagnole et destinataires importants des transferts à partir de l’Espagne.
Au Maroc le projet vise à établir un diagnostic participatif destiné à évaluer les éventuelles actions de co-développement entre les résidents Marocains en Catalogne et leurs régions d’origine, à faire connaître davantage les canaux d’envois d’argent vers le Maroc, à sensibiliser les personnes concernés et à élaborer une stratégie d’action’.
L’Espagne compte environ 4 millions d’immigrés qui envoient vers leurs pays quelque 5 milliards d’euros.